Rapport annuel Association

Être vieux, ce n’est ni une identité ni une maladie. Pourtant, la crise sanitaire a accentué cette image dévalorisante de la vieillesse, celle qui réduit nos aînés à des objets de soins.

Alors que les politiques publiques appellent de leurs vœux une société plus inclusive, l’approche générale reste très aseptisée et pétrie de tabous lorsqu’il s’agit d’aborder les désirs et les sexualités des personnes qui, le temps passant, deviennent âgées. Cela se traduit soit par un impensé, soit par un sujet abordé par le prisme de l’anecdote (voire de la condescendance) ou par celui du problème (voire de la pathologie). Or, lorsque l’on parle de qualité de vie d’un individu, il est normal d’en considérer tous les aspects : ses conditions de vie matérielle, sa vie familiale bien-sûr mais aussi sa vie affective et son identité sexuelle. Et cette dimension, contrairement aux idées reçues, ne disparait pas avec l’âge. 

« Accepter que la sexualité des personnes âgées existe, c’est reconnaître le droit au désir »

Dans la droite ligne de cette affirmation tirée de notre Congrès Itinérant, notre association a organisé avec plusieurs partenaires (Grey Pride, la Croix-Rouge française, la Fondation de l’Armée du Salut) un colloque placé sous le haut patronage de la Ministre déléguée à l’Autonomie.

Grâce à la spontanéité et l’engagement des intervenants, il a été possible d’évoquer les représentations collectives qui modèlent nos comportements. Sans oublier le poids du regard des proches et des professionnels qui pèse sur les possibilités d’épanouissement de nos aînés. Si la vie affective et sexuelle a un début, elle n’a pas de fin prédéterminée.

Retrouvez l’intégralité du colloque en replay ci-dessous.